L’été dernier, la boutique en ligne SHEIN lançait sa marque SHEIN PREMIUM avec des pièces de qualité à prix accessibles. Renouveau pour la marque, SHEIN PREMIUM devient MOTF.
Pourquoi MOTF ?
Ce nom est la contraction du mot « MOTIF », qui fait référence aux dessins dans l’univers du textile et de la mode. Cette nouvelle marque MOTF propose des produits de qualité à prix raisonnables et développe une sélection de pièces avec les essentiels à avoir dans son dressing.
Coupes travaillées, matières recherchées et finitions soignées, MOTF a séduit les consommateurs. Son succès et les nombreux retours positifs ont permis à la marque de se développer, d’affirmer son indépendance afin de répondre à de fortes ambitions sur le marché français et européen.
Pourquoi PREMIUM ?
Des intemporels aux accessoires tendances, chaque pièce est fabriquée dans des matières premium choisies avec soin qui privilégient le confort comme la laine, le coton ou la soie. Le point fort : MOTF ne cesse de développer des pièces et propose une sélection chaque semaine.
Saint-Valentin confinée ou non, il n’y a pas de raison de ne pas se mettre sur son 31 ! On vous aide à trouver votre look pour cette soirée en amoureux !
La première étape, dans tout maquillage, est le teint. Nous vous conseillons le fond de teint SHEGLAM (1), la nouvelle marque de maquillage de Shein à prix mini. Pour 8€, le fond de teint mat Complexion Pro cache vos imperfections tout en laissant respirer votre peau. Si besoin, utilisez un correcteur pour couvrir vos cernes. La petite astuce : utilisez un anticernes légèrement plus clair que votre carnation pour illuminer le dessous des yeux.
L’étape suivante, le blush, est la plus importante selon nous. En effet, rien de mieux pour redonner bonne mine qu’un joli fard à joues ! Les blushs en forme de cœur de Too faced sont parfaits pour l’occasion. Le Love Flush (2) est très pigmenté et apportera de la couleur à votre teint. Ensuite, ajoutez une touche de lumière avec l’highlighter liquide Gleamcatcher Illuminator (3) de Morphe2.
Pour sublimer votre regard, le combo mascara et eyeliner marche à tous les coups. Si vous n’êtes pas à l’aise avec les eyeliners feutres, prenez un crayon noir bien gras; il glissera tout seul. Nous vous conseillons les crayons gel Killer Liner (4) de Too Faced qui tiennent trente-six heures. Et si jamais la soirée gagne en émotions, pas d’inquiétude, ils sont waterproof ! Pour avoir des yeux de chat, utilisez le mascara make it big (5) de Morphe. Au prix de 13€, ce mascara apporte du volume à vos cils sans faire de paquets.
Votre rouge à lèvres sera la touche finale de votre maquillage, alors choisissez-le bien ! La marque Reffect Paris propose des rouges à lèvres végan et entièrement fabriqués en France à 32€. Avec leur texture semi-matte, ils ne dessèchent pas vos lèvres et tiennent toute la journée. Pour un look léger, optez pour Bois de Nude (6), un doux rose. Si, en revanche, vous préférez un look plus intense alors Rouge de nuit (7), un bordeaux somptueux, sera parfait.
Quel look ?
Pour la Saint-Valentin, faites-vous plaisir avant tout ! On commence premièrement par la colonne vertébrale de la tenue : les sous-vêtements ! On ne présente plus l’intérêt de la lingerie sur la confiance en soi, une fois un bel ensemble porté et nous avons tout de suite plus d’assurance, n’est-ce pas ? Pour l’occasion, nous vous conseillons la lingerie DVL Paris (8) : ensemble de sous-vêtements, body sexy… Tout y est pour trouver votre bonheur avant le Jour J !
Et pour la tenue ? Ensemble de costume, petite robe, ou simplement une tenue chill ? Vous trouverez sûrement LA tenue idéale sur Nastygal. Petit bonus : un coin self love où vous pourrez retrouver de quoi prendre soin de vous ou vous faire plaisir seule ou à deux…
Enfin pour les accessoires, nous vous proposons la toute nouvelle ligne de bijoux de Quay Australia (9) en collaboration avec Camila Coelho. Cette ligne comprend six colliers, huit charms et six paires de boucles d’oreilles, tous destinés à être mélangés, assortis ou accumulés. Et pour les plus chanceuses d’entre vous, si vous sortez, n’hésitez pas à ajouter une paire de lunettes de soleil Quay Australia pour rendre votre tenue chic à souhait !
Nous espérons que notre article vous a aidé à trouver le look parfait pour votre soirée en amoureux. Si vous êtes seule pour la Saint-Valentin, Ô Magazine a aussi pensé à vous : Seule, comment fêter la Saint-Valentin ?
Les fêtes approchent à grands pas. Il est temps de réfléchir à la tenue idéale afin de faire converger les regards… vers vous-même ! Nous vous proposons une sélection de tenues pour vous donner des idées en fonction de vos goûts. Asos, Nastygal, Prettylittlething : les tenues et accessoires présentés proviennent de marques qui vous permettront de respecter votre budget tout en vous faisant plaisir.
Pourquoi choisir notre tenue à l’avance ?
D’abord, nous savons que les fêtes sont des moments de joie, qui demandent une grande préparation en amont. C’est pourquoi, il est indispensable de bien planifier votre tenue, votre maquillage et les accessoires que vous porterez ! De cette manière, vous serez sûrement beaucoup moins stressée. Et vous pourrez ainsi passer plus de temps devant les fourneaux ou à décorer votre logement.
Nos idées de tenues et inspirations mode
L’indispensable petite robe noire
Que ce soit pour les fêtes ou le quotidien, la petite robe noire restera LA pièce à avoir dans son dressing. Vous vous demandez : comment la porter ? Ou bien : comment l’accessoiriser ? Pour mettre en avant votre buste, rangez les colliers et pensez à mettre des boucles d’oreilles asymétriques ! On aime l’associer à cette belle paire de sandales à talons pour un total look noir.
Envie d’être en robe noire et branchée ? Osez la robe blazer en cuir ! Bien accessoirisée, avec quelques touchesdorées et une chemise en dessous (ou non), vous obtiendrez un look à la fois soft et sophistiqué. Et si vous n’avez pas de robe ? Pourquoi pas surfer sur la tendance du dad blazer, en empruntant une veste à votre chéri, ou à votre papa ! Le tout oversize et ceinturé et vous voilà prête à festoyer !
Marre du noir ou du traditionnel rouge pour les fêtes ? Alors soyez haute en couleurs ! Quoi de mieux qu’un look qui égayera vos soirées avec, par exemple, cet orange vitaminé ou ce rose flashy ? Avec Prettylittlething, on ose le short et la chemise satinée au maxi décolleté ! Ces chaussures à talons roses complètent parfaitement le look et donnent une touche glamour à la tenue.
Qui dit fêtes, dit paillettes ! On aime les couleurs métallisées, que ce soit sur les accessoires ou sur les tenues. Avec Asos, on se met en valeur avec cette robe argentée et ces accessoires assortis qui nous assurent de briller durant toute la soirée ! Et pour les chaussures ? Nous vous proposons des talons à perles qui feront écho à votre robe.
Et si nous cassions les codes ? Les fêtes de fin d’année sont synonymes de tenues de soirée mais nous pouvons tout à fait porter une tenue simple et être stylée ! Avec Nastygal, on vous propose un look qui vous donnera de l’allure. Pantalon imprimé, chemise aux manches bouffantes, on aime jouer avec les tissus et les volumes pour structurer la silhouette !
Qu’il soit bleu marine ou noir, le costume vous ravira et vous donnera un look masculin/féminin. Avec Prettylittlething, on est à la pointe de la tendance avec ce blazer court et ce pantalon oversize ! Les plus : un look intemporel qui peut être décalé et porté séparément en soirée ou au quotidien.
Les couleurs nude sont présentes toute l’année et cela, qu’importe les saisons ! Pour les fêtes, pourquoi ne pas porter une robe aux tonsbeiges ou encore chocolats ? Elle fera ressortir la couleur de votre peau et la sublimera à coup sûr. Que vous jouiez la carte du minimalisme en ne portant aucun bijou, ou au contraire, que vous décidiez de porter des bijoux XXL, cette tenue sera parfaite pour les fêtes !
Et si vous étiez fatale pour cette fin d’année ? Essayez la robe fendue noire ! On aime l’associer avec une paire de talons et un sac asymétrique afin de donner une touche d’originalité à son look !
Envie d’être chic et décontractée ? Misez sur les basics à assembler ! Avec Asos, on vous propose d’associer une jupe tube à un crop top à épaulettes. Portés avec votre plus belle paire de chaussures et votre plus belle montre, vous serez à ravir pour cette fin d’année !
Pour être certaine de briller de mille feux pendant les fêtes, nous vous conseillons d’agrémenter votre tenue d’accessoires. Toutefois, il vaudrait mieux ne pas multiplier ces derniers, pour éviter de paraître trop chargée.
Essayez de garder une certaine harmonie dans vos choix d’accessoires. Bien sûr, si vous optez pour une tenue de fête colorée et décalée, vous pourrez vous faire plaisir en mettant des accessoires de formes et de couleurs différentes.
Cette année, la tendance est tournée vers deux opposés. D’un côté, nous avons les bijoux discrets, voire invisibles. D’un autre côté, nous pouvons trouver de superbes bijoux imposants.
Comment s’y prendre pour le maquillage ?
Enfin, pour ce qui est du maquillage, nous aurons deux conseils à vous donner.
Pour les expertes en maquillage
Que vous soyez novice ou experte, vous risquez de prendre beaucoup de temps pour vous maquiller, afin que tout cela soit parfait, alors décidez à l’avance du maquillage que vous porterez ! Cela vous permettra de passer moins de temps à chercher les tons de fards à paupières s’accordant le mieux avec votre tenue.
Pour les novices en maniement de pinceaux
Et si vous n’êtes pas douée avec les pinceaux, vous pouvez vous renseigner en amont sur Youtube. Ainsi, vous serez complètement rassurée le Jour J. N’hésitez pas à vous entraîner devant des tutos et à dessiner votre trait d’eye-liner. Personne ne le saura, on vous le promet !
Dites-nous en commentaires si vous avez trouvé une tenue à votre goût pour les fêtes !
Depuis les années 2000, la tendance streetwear s’est imposée dans le monde de la mode. Non seulement a-t-elle conquis les consommateurs sur l’ensemble de la planète. Elle a également pris d’assaut la haute couture, secteur pourtant réputé rétif à ce genre vestimentaire. Aujourd’hui, cette tendance occupe une place centrale dans l’industrie de la mode. On décrypte pour vous les tenues streetwear des it girls que l’on aime suivre. On vous donne également quelques points de repère sur le streetwear.
Naissance du streetwear
La légende raconte que le vêtement streetwear est propulsé par Shawn Stüssy dès les années 1980 sur la côte californienne, à Los Angeles plus particulièrement. Cet homme serait le premier à avoir créé des t-shirts graphiques portant son nom ainsi que celui de sa marque, Stüssy. Cette dernière cartonne encore aujourd’hui et son fondateur, Shawn, est reconnu comme le père du streetwear par la fashion communauté.
Selon d’autres sources, c’est à New York que le streetwear apparaît dans les années 1980. Ce style caractérise dans un premier temps les gangs américains, avant de s’imposer comme un courant de mode à part entière.
Le hip-hop popularise le streetwear
Le streetwear connaît un premier pic de popularité lorsque les stars adulées du hip-hop l’adoptent. Le hip-hop est un courant artistique centré autour du break dance, du rap, de la soul et du street art en plein essor dans les années 1980. Cette combinaison entre streetwear et hip-hop fait l’objet d’un incroyable engouement de la part des communautés minoritaires des États-Unis (Africains Américains, Latinos).
Durant les années 1990 et 2000, la popularité du hip-hop s’affirme toujours davantage : après s’être répandu dans toute l’Amérique, il conquiert le monde ! Les jeunes notamment y sont particulièrement sensibles, car ils naviguent dans un univers 100 % hip-hop. Ils écoutent du rap, admirent les artistes de graffiti et imitent les break dancers quand ils sortent en boîte de nuit. Enfin, ils suivent les canons de la mode streetwear en matière vestimentaire.
La tendance streetwear aujourd’hui
Aujourd’hui, le streetwear occupe une place centrale dans l’industrie de la mode. La haute couture ainsi que les grandes enseignes s’en inspirent pour leurs collections, chaque nouvelle saison un peu plus. Ainsi, cette tendance est aujourd’hui plus prégnante que jamais. Alors on n’hésite plus et on ressort nos jeans larges, nos casquettes et nos t- shirts graphiques ! Pour vous, nous décryptons et reproduisons avec Boohoo les tenues streetwear des it girls du moment !
Cette saison, le jogging se porte large et surtaillé. Comme Emrata, on le porte taille basse et on l’associe à une veste denim oversize et à un crop top moulant pour contrer ce côté sportwear. On allie à cette tenue des sneakers blanches. Un basic dont il vous faudra vous munir au plus vite afin de donner un côté streetwear à toutes vos tenues !
Nous avons toutes un legging dans notre dressing. Comme Ashley, on l’associe à un top blanc basique et on le noue. Pour donner du charisme à cette tenue, on l’allie à une veste colorée et oversize. La doudoune est une pièce à se procurer cette saison. On la porte oversize et matelassée. Pour casser ce côté streetwear, on ose les talons.
Comment parler du streetwear sans nommer la mythique paire de Converse. Comme Kaia, on l’associe à un jean dad, un crop top et un bomber en cuir. On ose la casquette imprimée pour un style streetwear parfaitement maîtrisé !
Le tee-shirt graphique est incontestablement l’une des premières pièces streetwear à voir le jour. Aujourd’hui, les grandes enseignes l’ont définitivement adopté et il se retrouve partout, plus modernisé que jamais. Comme Kendall, on l’associe à un pantalon large en simili cuir et à des bottines à talons. Si l’on souhaite adopter une tenue 100 % streetwear, on troque nos talons pour des sneakers !
La tendance du jean baggy, ce pantalon cool dans les années 1990, fait son grand retour cette saison ! Il se porte loose, large et décontracté. Comme Gigi, on casse ce style faussement décontracté, en l’alliant à une veste blazer courte à épaulettes. Pour un style alliant confort maximum et pointe de la tendance, vous devriez définitivement adopter ce style pour vos tenues de soirée !
Vos sneakers s’adaptent à toutes vos tenues cette saison. Comme Zendaya, vous pouvez les allier à votre ensemble de costume, porté oversize pour un style faussement désinvolte. Une tendance et une tenue parfaite pour la working girl qui est en vous, avec une touche streetwear, cependant !
La tendance monochrome s’est imposée dans le monde de la mode depuis quelques années. Cet hiver, l’alliance entre le streetwear et le monochrome est plus que jamais au rendez-vous. Comme Bella, on mise sur un ensemble de jogging, associé à un manteau en laine oversize. Pour ajouter un côté rock à la tenue, on adopte les track boots, la paire de boots à avoir dans son dressing cet hiver !
Le denim s’est installé comme vêtement phare du streetwear. Il se modernise au fil des années et devient un véritable intemporel mode. Comme Hailey, on ose le total look denim et on porte son jean et sa veste oversize, pour un style 100% streetwear et décontracté.
Née il y a 35 ans, la tendance streetwear rayonne désormais dans le monde entier et elle est aujourd’hui plus présente que jamais. Plus qu’une tendance, c’est un réel état d’esprit qui est associé à ce style vestimentaire. Facile à reproduire, tendance et ultra confortable, il existe mille et une raison d’adopter le streetwear aussi souvent que possible !
Ce mercredi 30 septembre, Balmain présentait au monde sa collection Printemps-Été 2021. Et quelle collection ! Née d’une magie créative tout droit sortie du confinement, elle nous a fait voyager dans les archives, mais également le futur de la maison Balmain, avec bien sûr aux commandes le génial Olivier Rousteing. Retour sur cet évènement mode donc la fashion sphère se souviendra encore longtemps.
Un évènement grandiose …
À 20h, en plein cœur du Jardin des Plantes. Voilà où il fallait être mercredi dernier. Niché au sein des plus beaux bosquets du jardin, Balmain a offert un show unique devant quelques privilégiés (bien espacés). Pour ce faire, la maison a vu les choses en grand : estrade en moquette, gradins et fumigènes. Le tout, à ciel ouvert.
« Pourquoi défiler à l’extérieur ? Je pense qu’il est psychologiquement très important pour les gens de se sentir libres comme j’essaie de l’être quand j’imagine mes collections. Je n’avais pas envie de les reconfiner dans un espace clos, même le temps d’un show. »
Olivier Rousteing pour Vogue Paris
Et pour les grands absents, Balmain a pensé à tout. La maison a en effet réussi l’impensable : réunir le digital et le réel, en une communion harmonieuse et magistrale. Grâce à des centaines de grands écrans disposés sur le front row, Anna Wintour, Jennifer Lopez, Vanessa Friedman ou encore Cindy Crawford ont pu braver le Covid et assister malgré tout au fameux défilé, par écrans interposés. Quelques grandes stars étaient tout de même physiquement au rendez-vous. On a notamment pu apercevoir la star des réseaux Léna Mahfouf, le mannequin Baptiste Giabiconi accompagné de Léa Elui ou encore la chanteuse Christine and The Queens.
… malgré une situation sanitaire inédite !
Qu’on se le dise, la pandémie qui nous touche en ce moment a de quoi nous donner froid dans le dos. Le climat ultra anxiogène qui en découle pourrait d’autant plus accentuer la frivolité et l’inutilité bien trop souvent associées à la mode. De fait, les plus sceptiques pourraient stipuler qu’en pleine période de rebond du Covid, « à quoi bon faire défiler quelques mannequins pour le bon plaisir de privilégiés triés sur le volet ? ».
À ces plus sceptiques je répondrai alors deux choses :
– C’est justement parce que nous sommes en pleine période de crise que la frivolité et la simple beauté d’un défilé retrouvent toute leur essentialité. Cette magie du vêtement, cette fascination du tissu et de la coupe nous donnent à rêver, nous offrant une parenthèse enchantée plus que nécessaire dans ce monde devenu trop sombre. La mode devient alors lumière. Cette petite étincelle, subtile mais bien présente, qui réveille chacun de nos cœurs, et nous réchauffe sincèrement de l’intérieur.
– De même, pour les plus rigoureux d’entre eux, je dirai très simplement que tous les gestes barrières ont été rigoureusement respectés. Mètres de distance, masques, gels hydroalcooliques, tout y était, le Covid ne pouvant finalement pas empêcher la réunion heureuse des amoureux du vêtement.
Ainsi, Balmain, mais aussi tous les autres, nous donne l’espoir de jours meilleurs. Peut-être pas « un comme avant », mais un « on y arrivera », ensemble. Les maisons de couture nous insufflent finalement ce courage qui nous pousse à tenir et à croire fiévreusement en l’avenir. Un avenir où l’on pourra tous se parer de ces habits de lumière, dé-masqués, et libres.
Pendant le confinement, Olivier Rousteing s’est plongé dans les archives Balmain. C’est de ces recherches qu’est née la collection, chargée en souvenirs et clins d’œil aux années dorées de Pierre Balmain. Le jeune créateur n’oublie cependant pas d’y ajouter sa touche et son ADN, à travers des couleurs extravagantes ou encore ses légendaires épaulettes XXL. Finalement, Olivier Rousteing nous propose une joyeuse rencontre entre passé et présent. Une parfaite osmose donnant naissance à des silhouettes audacieuses et intensément vivantes, ce qu’on ne peut qu’approuver en cette période où nos libertés se retrouvent grandement limitées.
« Dans l’ensemble, l’esprit est intergénérationnel et interculturel, car le mélange d’hommes et de femmes aux silhouettes diverses, aux tons fluorescents vifs et aux traitements distincts de notre denim durable rappelle à la fois un Saint Germain des années 70 et un Brooklyn des années 90 ».
Olivier Rousteing au sujet de sa collection pour Vogue Paris
Commémorer le passé …
Ce mélange des références devient donc le leitmotiv du défilé, qui s’est découpé en 3 parties. Le défilé ouvrait sur des mannequins seniors, qui étaient en fait de véritables anciennes mannequins Balmain dans les années 80. Olivier Rousteing a particulièrement tenu à ce qu’elles participent au show, concrétisant avec perfection ce fameux voyage dans l’héritage de la marque. En total looks monogrammés, ces dernières ont donc déambulé librement sur le catwalk, au comble du charisme et de l’élégance. Comme à l’époque des salons de couture, ces mannequins stars marchaient sous le regard d’Olivier lui-même, perché sur un tabouret d’atelier, pensif. Un grand moment de mode, et un hommage touchant.
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Olivier Rousteing a également revisité le monogramme PB imaginé par Pierre Balmain dans les années 1970. On a donc pu le retrouver sous toutes ses formes : sur des tailleurs seventies, des vestes ultra épaulées, en macramé sur des tops, ou encore sur une réédition du sac à main datant de 1945, également créé par Monsieur Balmain !
… pour mieux se réinventer !
Vient ensuite la deuxième partie du show : l’arrivée de la #BalmainArmy nouvelle génération. Pour Olivier Rousteing, l’été 2021 sera résolument celui de l’audace. En effet, le fluo devient LA grande mode, avec une série de total looks rose et jaune fluo. L’objectif est clair, la #BalmainArmy attirera tous les regards une fois la saison estivale lancée. Le denim, que le créateur veut écoresponsable « du lavage jusqu’à la production », se fait également une grande place, décliné en cycliste, longue robe ou encore veste épaulée.
Pour cette soirée sous les étoiles, Olivier Rousteing a également révisé ses grands classiques. On a entre autres pu y voir des épaulettes XXL, déclinées sur des vestes de costume, des crop tops, et même en asymétrie sur une robe déstructurée. La paillette était évidemment au rendez-vous, tout en transparence sur une jupe tube follement sexy, au comble du chic en fins liserés sur un costume ou encore en version « plastron », Monsieur Rousteing parant de tous les feux sa fashion army.
De même, on retrouve également un grand travail de drapés et plissés, ultra structurés avec une matière cuirassée ou plus doux à travers des matières plus mousseuses sous forme de tops ou jupes légères. Enfin, avec ses grandes inspirations 70s à travers les jeans flare notamment, Olivier ancre également sa collection dans une époque anticonformiste et débridée. Également une époque où Pierre Balmain avait connu un grand essor. Ce défilé se place donc au carrefour de grands messages et références, le tout formant un savant mélange qui fait véritablement sens.
Mais le voyage Balmain ne s’est pas arrêté là. Pour le grand final, Olivier Rousteing nous a présenté les deux premiers Balmain kids! Habillés de mini costumes aux épaules XXL, une petite fille et un petit garçon ont défilé avec panache le long du catwalk, au comble de la mignonnerie. Finalement arrivés au niveau des écrans du frontow, ils ont conclu ce moment mode de la plus insolite des façons : à coup de télécommande. Une façon bien originale de clore ce show qui rentrera sans aucun doute dans les annales. La boucle est finalement bouclée, le défilé Balmain printemps-été 2021 s’achève enfin, et ce, tout en virtuosité !
« Get the look » à petits prix :
Vous avez eu de gros coups de coeur, sans avoir un porte-monnaie à la hauteur ? Pas de panique, voici quelques alternatives à moindre coût. Bienvenue chez la #BalmainArmy, et ce, à petits prix ! :
Liberté : voilà donc le maître mot de cette collection. Ces silhouettes pêchues s’affranchissent des codes, devenant les étendards d’un vent d’espoir aujourd’hui plus que vital. Olivier Rousteing le dit lui-même : « Aujourd’hui, on a besoin de couleurs, de fluo, d’optimisme. Il faut vraiment rester positifs, et continuer de croire en un monde meilleur ».
La maison nous offre donc une fougueuse ode à la vie, tout comme une célébration de l’héritage de Pierre Balmain. Une association audacieuse, mais qui fonctionne, témoignant une nouvelle fois du génie d’Olivier Rousteing. Ce dernier veut reconstruire un monde meurtri par la violence d’une pandémie. En pure allégorie d’audace et d’optimisme, Olivier nous pousse donc à avancer et vivre, tout simplement. Une invitation qu’il devient alors difficile de refuser !
Azzedine Alaïa est connu pour l’audace de ses lignes, soulignant la féminité des femmes, notamment leur chute de rein. À tel point que les anglo-saxons le surnomment the King of Cling, le « roi du moulant ». Par le biais de ses créations, il impose son personnage, sa méthode artisanale et son perfectionnisme au monde de la mode. Il parvient rapidement à fidéliser une clientèle privée. En s’appuyant sur l’amour que lui portent les femmes, notamment les supermodels des années 80, il finit par s’imposer par son talent de couturier et sa réputation de collectionneur.
Azzedine : sa vie, son œuvre
Son implication
Né en 1935, alors qu’il étudie la sculpture aux Beaux-Arts de Tunis, Azzedine apprend la couture sur le tas. C’est en regardant faire sa sœur Hafida, qui reproduit des modèles de couture parisiens pour des clientes locales, que naît son intérêt pour la mode. Il conservera durant tout son parcours cette volonté de s’impliquer dans la fabrication de ses vêtements de A à Z. Ce qui lui vaudra sa réputation d’artisan de la mode. Chez lui, la phase du dessin n’est pas ce qui compte le plus. Azzedine préfère confectionner ses modèles sur mannequin vivant. Il aime couper, coudre, découdre, s’y reprenant à plusieurs fois si nécessaire. Il conserve toute sa vie sa démarche de couturier, en modélisant rapidement, en coupant puis en cousant.
Son inspiration le porte vers un style « sexy ». La silhouette féminine est allongée, affinée et moulée dans des robes droites, zippées ou lacées. Ses créations semblent cousues à même la peau. Il recourt abondamment aux nouvelles matières stretch enserrant les hanches, tandis que ses coupes en biais soulignent les tailles. Le travail du cuir devient aussi une de ses spécialités : il le travaille comme de la dentelle. En 1986, sa collection Printemps-Été met en vedette ses robes tube de bandes de jersey rappelant les momies égyptiennes.
Son talent de couturier
Comme nous l’avons vu, Azzedine privilégie avant tout l’approche du couturier aux dépens de la communication ou du business. Ainsi, il n’accorde que très peu d’interviews. Il laisse venir à lui les journalistes dont les articles dithyrambiques le propulsent dans la fashion stratosphère. Michel Cressole écrit en 1979 dans Libération le tout premier article sur le couturier, celui qui « a tout déclenché », selon Azzedine lui-même. Ce dernier réussit des coups d’éclat médiatiques fondés sur son travail, non sur son image ni sur sa parole. Par exemple, il est à l’origine de la robe rose que porte Grace Jones dans une séquence culte du film James Bond de 1985, Dangereusement vôtre. De même, pour les célébrations du bicentenaire de la Révolution en 1989, c’est Azzedine qui habille Jessye Norman d’une ample robe tricolore à capuche, tandis qu’elle chante la Marseillaise, véritable climax des cérémonies démesurées voulues par le président Mitterrand.
Par ailleurs, Azzedine ne se montre guère intéressé par les aspects financiers de son activité, même s’il cherche passionnément à développer sa griffe. Il montrera ainsi peu d’empressement et de nombreuses hésitations avant de se résoudre à prendre appui sur Prada en 2000, puis Richemont en 2007. À chaque fois, il semble regretter sa liberté et son indépendance perdues d’artisan de la mode. Pour lui, les intérêts mercantiles doivent se soumettre au rythme de la lente élaboration de ses modèles. Ainsi, en 1988, il présente sa collection Printemps Été deux mois après tout le monde. Alaïa préfère désormais exposer ses créations quand elles sont prêtes, faisant fi du calendrier officiel des défilés.
Enfin, dans un milieu restreint comme celui de la mode, où le politiquement correct est capital si l’on tient à conserver les faveurs des « personnes qui comptent », il n’hésite pas à parler avec son cœur. Il critique ainsi ouvertement la puissante (et glaciale) Anna Wintour et même le Kaiser Karl Lagerfeld.
Certes, cette spontanéité lui fera perdre quelques soutiens ainsi que des points de parts de marché, mais il n’en a cure. Pour lui, l’important est ailleurs : tant qu’il peut continuer à faire de belles robes, entouré de ses nombreux et nombreuses ami(e)s qu’il invite à venir souper sans façon dans sa cuisine, Azzedine considère que l’essentiel est sauf.
Alaïa & Balenciaga sculptent l’allure des femmes
La Fondation Alaïa organise jusqu’au 24 décembre 2020 une exposition croisée des créations d’Azzedine et de Cristobal Balenciaga, source d’inspiration majeure du couturier tunisien. Ces pièces proviennent du travail d’archiviste accompli par Azzedine, notamment en 1968, au moment de la fermeture de la maison Balenciaga. Notre couturier récupère alors in extremis des modèles sur le point d’être dispersés. La directrice de Balenciaga, qui était la tante de l’une de ses vendeuses, lui propose de venir et de lui faire un prix. Il revient de cette expédition avec deux sacs poubelles pleins !
En visitant l’exposition, on réalise la filiation entre les deux maîtres, chacun apportant sa patte aux robes, aux boléros et autres tailleurs qui ont fait le succès de chacune des deux griffes.
Généralement, les modèles de Balenciaga paraissent plus couvrants, conservateurs et structurés que ceux d’Alaïa : question d’époque et d’inspiration sans doute. Balenciaga conserve l’image du couturier de la famille royale d’Espagne. Il crée la plupart de ses modèles dans les années 1950-60, alors que l’Espagne demeure sous le joug du régime franquiste. Alaïa est un créateur des années 80, époque débridée autorisant toutes les audaces, aussi bien au niveau des coupes que des matières. Les corps se donnent à voir dans leur perfection, la sexualisation des modèles est outrée. Balenciaga, bien qu’audacieux pour son époque, est plus discret et influencé par une certaine morale… dont les cadres ne demandent qu’à exploser ! Après tout, il est également l’un des couturiers préférés des sulfureuses Marlene Dietrich, Elizabeth Taylor ou Ava Gardner…
La collection d’Azzedine
L’exposition révèle un autre aspect de la personnalité attachante du couturier : celle du collectionneur. En 1963, il acquiert sa première œuvre d’art, une tête copte sculptée, ayant appartenu à la « duchesse de Guermantes ».
Au cours des années, il accumule un grand nombre d’objets comme des costumes de cinéma, des pièces de design. Mais également des vêtements de nombreux couturiers qu’il admire : Madeleine Vionnet, Balenciaga, Paul Poiret ou Schiaparelli.
En 2004, Azzedine ouvre dans le Marais une galerie d’art décorée par Julian Schnabel où sont exposées des œuvres liées au design et à la photo, reflétant la vie du couturier et ses sources d’inspiration : la mode, mais aussi l’art, le design, l’architecture, la musique et le théâtre. Il fonde, en 2007, l’Association Azzedine Alaïa dans le but de protéger son œuvre et sa collection. Enfin c’est en 2020, que la Fondation prend la suite, exposant le travail de ce dernier ainsi que sa collection personnelle dans les lieux mêmes où il a vécu et travaillé.
L’expo Alaïa Balenciaga : un must pour les fashionistas !
Fort de ce qui précède, nous invitons tou(te)s les fashionistas ou les plus curieux à venir au 18 rue de la Verrerie, dans le Marais à Paris, pour admirer l’exposition « Alaïa et Balenciaga : Sculpteurs de la forme », ouverte tous les jours entre 11 et 19 heures. Elle a été réalisée sous la direction d’Olivier Saillard, historien de la mode, actuel directeur artistique de J.M. Weston, ancien directeur du Palais Galliera, et proche d’Azzedine Alaïa. Vous y verrez des pièces magnifiques d’Alaïa comme de Balenciaga, présentées côte à côte pour en faciliter la comparaison. Chères lectrices, n’hésitez pas à nous faire part de votre sentiment sur les pièces que nous vous présentons. Nous vous invitons aussi à nous révéler quel est votre modèle préféré, suite à votre visite de l’expo !
Après plusieurs semaines de posts énigmatiques sur les réseaux sociaux, Beyoncé a finalement sorti son album visuel Black is King en exclusivité sur Disney+. En plus d’être un véritable hommage pour la communauté noire, on assiste à une présentation de looks des plus grands designers de mode.
Un projet aux multiples apparitions
L’album a été écrit, réalisé et produit par Beyoncé. Il est basé sur les musiques de l’album The Lion King: The Gift, sorti il y a un an pour la sortie du film Le Roi Lion.
Bien que Beyoncé rayonne tout au long du film, toute une série d’autres visages célèbres ont été repérés avec notamment l’actrice Lupita Nyong’o ou encore les mannequins Naomi Campbell et Adut Akech.
Le secteur de la mode mis en avant
L’album visuel nous offre tout ce qu’on attend de Queen B. Un mix entre les arts : de la musique, des graphismes impressionnants, des chorégraphies typiques de la chanteuse et une panoplie de looks époustouflants.
Zerina Akers, styliste personnelle de Beyoncé a géré la conception des costumes pour l’ensemble du projet. Elle est également la conservatrice et fondatrice de la plate-forme commerciale Black Owned Everything.
D’innombrables looks de grands noms de l’industrie de la mode sont présents. On remarque notamment Marine Serre, Gucci, La Perla ou encore Burberry.
Focus sur les looks les plus incroyables
Parmi les nombreux looks du film, certains ont retenu notre attention. Notamment le cliché montrant Beyoncé avec une combinaison Marine Serre ornée de l’imprimé croissant de lune emblématique de la marque.
Ce look coloré, orné de volants et de plumes, est signé Mary Katrantzou de la collection Automne 2019.
Parmi les autres pièces remarquables, citons le look à imprimé vache conçu par Burberry accompagné par une paire de sandales en cristal Christian Louboutin.
Cette robe noire en tulle faite sur mesure par Timothy White est peut-être le look le plus emblématique du film. Ce look rend hommage à la reine égyptienne Néfertiti via son chignon tressé en forme de couronne.
La créatrice californienne Destiney Bleu est connue pour ses pièces accentuées de strass. Nous en retrouvons donc sur toute la tenue composée d’un body et d’une jupe.
Sans doute une de nos performances préférées dans ce film. Beyoncé portait un ensemble graphique Loza Maléombho noir et blanc avec une coiffure tressée et une grille sur les dents.
Nous avons ensuite adoré ce look surdimensionné avec ce chapeau Marta Jakubowski x Jo Miller et cette robe à la traîne XXL bleu royal Alejandro.
C’est aux côtés de sa mère Tina Knowles, surnommée Mama Knowles, que Beyoncé portait une robe à imprimé floral Erdem, assortie de boucles d’oreilles Anabela Chan.
Retrouvez ci-dessous quelques photos d’autres looks.
ALREADY mis en avant
Le film de Beyoncé met en avant plusieurs musiques de l’album The Lion King: The Gift. La chanteuse nous présente un aperçu de son film en sortant la vidéo de la musique ALREADY.
En attendant de visualiser le film sur Disney+, dites-nous quel look avez-vous aimé ? Votre avis nous intéresse ! 🙂
C’est à environ une heure de Paris, en plein milieu d’un champ de blé qu’a eu lieu le défilé de la collection printemps-été 2021 de JACQUEMUS intitulée L’AMOUR. La collection sera disponible à la livraison à partir de la fin de l’année. Si vous êtes aussi impatients que nous, voici 15 looks inspiration du défilé.
JACQUEMUS, le premier défilé post-covid
Présentant à la fois des vêtements pour femmes et pour hommes, JACQUEMUS a été la première marque française à faire son retour en défilé physique.Simon Porte Jacquemus a d’ailleurs déclaré à Vogue : « Pour moi, le défilé ne peut pas être une vidéo. C’est au cœur de ce que nous faisons. Il est important pour nous tous de continuer, tout comme un restaurant qui rouvre. C’est comme un film d’une journée d’été. C’est notre vie. »
Pour les femmes, on remarque sur le défilé le choix des tissus légers comme le lin, le détail des boutons défaits sur certaines jupes, des robes longues ou fendues sur les cuisses évoquant les beaux jours d’été et la farniente. En présentant sa nouvelle collection d’accessoires, JACQUEMUS a mis en avant de nouveaux modèles de sacs, des bijoux à l’effigie du fameux chiquito et des sandales à lanières à plateforme renforcée.
L’AMOUR en pré-commande
Dès le lendemain du défilé, la plupart des pièces étaient disponibles en précommande sur le site web JACQUEMUS, de quoi satisfaire les spectateurs directement après avoir vu la collection. En ce qui concerne les livraisons, il va falloir être patient… elles sont prévues sur la période décembre à mars prochain.
De ce fait, voici une sélection de 15 looks inspirés du défilé et à petits prix !
Les défilés de juillet pour la mode masculine et la haute couture ont été annulés en raison du COVID-19. La fédération française de la mode a donc organisé la PFW sous format digital.
PFW 20-21 : un défi créatif pour la haute couture
« Ce n’est pas un substitut, c’est quelque chose de nouveau », a déclaré Pascal Morand, président exécutif de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode.
En raison de la pandémie, la capitale de la mode a dû annuler les défilés. Cependant, grâce à YouTube, Google et Instagram, qui ont assuré une adaptation virtuelle, la PFW a pu avoir lieu. Cette année l’accès n’était pas sacré pour les initiés de la mode. Ce nouveau format a permis au monde entier de se perdre dans le monde créatif des couturiers. Puisqu’il n’y avait aucune pression d’exposer une collection à un public en direct, les maisons ont profité de cette opportunité. En effet, elles ont laissé libre cours à leur imagination dans leurs vidéos originales et créatives. De la forêt mystique de Dior à Chanel recréant l’excentricité, l’inspiration ne manquait pas.
Nous vous présentons ci-dessous une partie des meilleures présentations de la PFW automne / hiver 2020-2021.
Le Mythe Dior : un storytelling magique
La directrice artistique de Dior, Maria Grazia Chiuri s’est éloignée des restrictions de la réalité pour créer un storytelling magique. C’est autour de robes miniatures que le film de conte de fées intitulé Le Mythe Dior a été créé. De plus, la forêt imaginée par Dior nous révèle une série de créatures mythiques comme des sirènes ou des nymphes, que l’on voit plus tard porter les versions en pleine grandeur des pièces.
« Punk Princess » : Chanel opte pour plus d’excentricité
En mettant en avant l’ADN à la fois sophistiqué et élégant de Chanel, la directrice artistique Virginie Viar s’est inspirée de l’univers de Karl Lagerfeld.
« Je pensais à une princesse punk sortant du Palace à l’aube. Avec une robe en taffetas, des cheveux volumineux, des plumes et beaucoup de bijoux. Cette collection est davantage inspirée par Karl Lagerfeld que par Gabrielle Chanel. En effet, Karl allait au Palace, il y accompagnait ces femmes très sophistiquées, très habillées, très excentriques aussi » déclare dans un communiqué Virginie Viard.
Ralph & Russo : une évasion virtuelle à travers le monde
La vision de la directrice artistique de Ralph & Russo, Tamara Ralph a été concrétisée par la création du propre avatar et muse de la maison, Hauli, qui a porté les conceptions à travers un monde virtuel. Dans la vidéo d’accompagnement de la collection, Ralph a déclaré qu’elle s’était inspirée de la fantaisie et de l’évasion virtuelle en ces temps sans précédent.
« Je trouve que la vie elle-même inspire : la nature, les voyages, l’art, l’architecture », a déclaré Ralph. « Je pense qu’avec la période de confinement, nous avons dû réajuster notre inspiration cette saison. […] Nous nous sommes donc tournés vers les Sept Merveilles du Monde, pour nous plonger dans les cultures de certains de ces différents pays […] et regarder la couleur et le dynamisme qui les célèbrent en tant que culture. »
Retrouvez la vidéo « Ralph & Russo – Autumn Winter 2020/2021 – Couture Collection » en cliquant ici. (PFW)
Balmain-sur-Seine : le premier défilé sur TikTok
Pour marquer le 75e anniversaire de la maison de couture française, c’est à bord d’une péniche sur la Seine qu’Olivier Rousteing a présenté sa nouvelle collection de haute couture. Le directeur artistique de Balmain a mis en avant des silhouettes d’archives imaginées à l’origine par Pierre Balmain mais aussi par les directeurs créatifs qui l’ont précédé, comme Erik Mortensen et Oscar de la Renta.
Plutôt qu’une simple vidéo, Olivier Rousteing a choisi de présenter sa collection en direct sur TikTok. Le show a été conçu en étroite collaboration avec le directeur artistique de Beyoncé, Andrew Makadsi , le chorégraphe Jean-Charles Jousni, et une performance musicale a été assurée par Yseult.
« Change » de Viktor & Rolf : une collection d’émotions
Cette année le duo de designers Viktor Horsting et Rolf Snoeren s’est penché sur les émotions que nous pouvons ressentir. Intitulée « Change », la collection se décompose en trois « émotions », qui comportent chacune différents looks aux multiples couleurs et matières.
« Nous avons estimé que cette collection devait faire face aux montagnes russes émotionnelles que nous et tout le monde autour de nous connaissons », a déclaré Horsting à SHOWstudio.
Retrouvez la vidéo « Viktor&Rolf Haute Couture Autumn/Winter 2020 ‘Change' » en cliquant ici. (PFW)
« Savannah » de Guo Pei : la faune sauvage de l’Afrique du Nord
Abordant la pandémie sous un angle différent, Guo Pei a souligné l’importance de respecter l’environnement en célébrant la faune sauvage de l’Afrique du Nord.
« Alors que mon 10ème défilé de couture parisien est présenté sur des plateformes numériques, j’espère montrer un côté différent de mes créations – un aspect proche de la vie« , a-t-elle déclaré dans une vidéo. « Ce défi mondial pour la santé nous a tous touché. Il a changé nos perceptions envers la vie; pas seulement l’humanité, mais les animaux, les plantes et notre planète. Nous sommes plus passionnés par la vie. »
Avec ses motifs d’animaux, des textures brutes, la collection nous transporte dans un autre monde.
Retrouvez la vidéo « Guo Pei Autumn/Winter 2020/21 Couture Collection : Savannah » en cliquant ici. (PFW)
Gimbattista Valli : une ode à Paris
Connu pour son amour du tulle et ses couleurs vives, Giambattista Valli est resté fidèle à son style de signature. Pour présenter les looks, le designer italien a choisi le top model Joan Smalls pour porter 18 robes volumineuses différentes.
Les tons de rose, rouge, noir et blanc était une ode sans faille à Paris. En effet, le rose représentait les roseraies, tandis que le blanc représentait l’architecture française, en particulier les moulures décoratives présentes dans la plupart des appartements haussmanniens parisiens.
À quand le retour des défilés ?
L’organisation de la PFW a déclaré que pour les défilés de septembre, il y aurait un retour aux évènements physiques. Cependant, la menace du virus persiste, les maisons devront probablement changer la façon dont ils présentent leurs collections.
Alors qu’avez-vous pensé de la PFW version digitale ? 🙂